 L'AVIS DE RACHEL
C'est le film asiatique par excellence qui utilise tous les stratagèmes connus pour nous faire sursauter. D'ailleurs le maitre ès-cinema asiatique, créateur de la collection Asian star, Jean Pierre Dionnet était dans la salle. Red shoes porte d'ailleurs mal son nom puisqu'il aurait pu tout aussi bien s'appeler Pink shoes car les chaussures sont en effet roses. Mais la couleur ‘rouge' peut rappeler la couleur du sang. C'est donc une histoire de chaussures maudites qui entrainent la mort des femmes qui les portent. Le réalisateur tire les ficelles de cet imbroglio horrifique où l'on finit par s'y perdre et à force de tirer sur la ficelle, celle-ci finit par casser. Le spectateur se lasse de voir des séquences insignifiantes, consulte sa montre et se dit ‘vivement que ce cauchemard finisse' et quand il croit voir arriver la fin, et bien il est vite déçu car l'histoire repart de plus belle pour nous emmener sur une voie dufférente. En gros, nous avons vu un film, du même accabit qu'Accacia il y a deux ans, qui ne suscitera certainement pas un grand intérêt et qui devrait paraitre insignifiant lors de ce festival.
 L'AVIS DE ZAST
Depuis plusieurs années, le cinéma asiatique d'horreur nous montre bien souvent des fantomes avec de longs cheveux noirs leur cachant le visage. Ici, l'originalité n'est pas de mise remontrant ce que l'on voit des dizaines de fois par an dans ce type de cinéma. Pourtant la photographie n'est pas désagréable et l'on notera d'ailleurs de superbes effets flous/nettetés sur un même plan horizontal.
Le film qui aurait pu se finir sur une bonne idée, préfère s'enliser pendant plus d'une demi heure donnant ainsi aux spectateurs une délivrance fort méritée après ce film.
LA NOTE DE ZEDUDE
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THE RED SHOES 
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